Des Hauts et des Bas...
Par Manue le dimanche 2 mars 2008, 07:58 - Général - Lien permanent
Les collines existent nous les avons rencontrées
Enfin le week end... Dernier jour d'Alexandre, aussi. Suivant nos envies d'air, d'exercice, de sensations fortes gagnées à la sueur de notre front et de paysages, nous louons des vélos - des VTT...- (c'est une suggestion touristique de découverte du Golden Gate, que nous accomodons à notre sauce) et empruntons un itinéraire détourné pour un brunch bien mérité sur Haight St. (à qqs blocs d'Amoeba, en plein quartier hippie), qui donne l'impression d'un plateau après la montée depuis Market St et avec le vent qui souffle. Comme nous savons qu'il ne s'agit que d'un échauffement, nous nous quinquons au Blue Front de bacon and eggs and fruits and potatoes and fresh squeezed, avant d'attaquer le Golden Gate Park et surtout le Presidio. Nous ne nous doutions qu'à moitié des cotes que nous allions trouver sur notre chemin, quand les piles "international orange" apparaissent et disparaissent de derrière les collines. Heureusement que nous avons 3 plateaux et 7 pignons... Nous croisons des compagnes bien connues, et retrouvées par suprise : Geary, par exemple, qui tranche la ville, et des noms connus de mes livres (les explorateurs Anza et Cabrillo, les Américains de la Californie mexicaine, Hayes et Larkin, "mes" Californios Vallejo...). Enfin nous disputons aux piétons la voie Est du mythique pont rouge. Toutes les voiles sont de sortie. Comme il se doit nous loosons un peu sur la sortie qui nous permettra de monter vers la gauche, vers les Marin Headlands et la plus belle vue du pont et de la skyline. Néanmoins nous ne prenons pas cela comme une excuse pour éviter cette montée redoutable qui nous vaut une suée salutaire (mais la descente : ah qu'c'est bon, qu'c'est bon, qu'c'est bon !!!), et franchement ça vaut l'effort. Nous arrivons tout juste à la charmante bourgade de Sausalito pour attrapper un ferry, sans même s'accorder un kaoua en terrasse, car la course contre la montre pour l'avion d'Alexandre est enclenché. Une demie heure de croisière, et nous voilà redébarqués en quête de la fameuse terrasse, que nous finissons par trouver malgré des odeurs de loose. une seafood noodle salade qui passe très bien avant de rendre les vélos et de courir à l'hotel Dakota. Nos jambes sont toutes flagadas d'avoir arpenté les collines urbaines et sauvages, et notre coeur est content, même s'il vit quelques émotions d'avoir loupé le BART (RER) qui allait à l'aéroport, malgré un sprint effréné de "Mexicains" avec tous nos sacs et valise tac-tac pleine (eheh). Mais arriver 1h15 avant le décollage, c'est en fait suffisant. Un dernier coca, et voilou, me revoilà by myself dans SF, à écouter des reprises sympas par des étudiants en droit, plutôt sympa, même si le chanteur est un peu collant et ne chante pas si bien (mais le guitariste soliste touche plus), au gallery cafe live (587 Post : on les entend depuis ma chambre et je capte le wifi de l'hotel :). Et je vais bientôt aller me reposer de cette journée forte en émotions, tandis qu'Alex est en vol et que Paris s'enfuit.