Quand on arrive en ville...

´Les Beatles a Xique- Xique ou "notre vie de star au bout du monde"

Par 3-4 bus, avec correspondances qqpart au NW de Lencois _mais on n´en saura jamais beaucoup plus_nou ssommes toujours a Bahia, dans la bourgade au nom sympathique de Xique-Xique, sur un bras du fleuve Sao Francisco. Enfin, si on le trouve. le minuscule port, sans autre equipement qu´une halle, se trouve coupé de la ville par des maisons, des facades. POUr acceder au fleuve, il faut les franchir par un escalier. Pas de transition, de la ville, et son marché, dont les produits arrivent de moins en moins par bateaux, déchargés encore par des charrettes et des chevaux, on passe à une rive sableuse, le long de laquelle sont alignés des bateaux de bois colorés. Sur le sable, des stands de bois et de toile a l´ombre desquelles on pyramide des pastèques, des lampes a alcool, des couteaux. Plus loin, sous la halle, on decoupe le poisson. C´est la que nous allons, dès notre arrivée, notre projet etant de s´embarquer au plus vite pour l´aval du fleuve: nou sadoptons une strategie eprouvee, nous attablant au bar que nous imaginons frequente par les marins d´eau douce, et prenant des airs mi conspirateurs, mi chercheurs de tresor. c´est ainsi que commencent tous les romans de marins et les histoires d´epaves. nous ne manquons pas de signaler nos projets a la tenanciere des lieux, persuades que le tout petit port n´est qu une immense paire d´yeux et d´oreilles: nous ne sommes evidemment pas passés inapercus, et nous sentons la nouvelle se repandre comme une trainee de poudre. C´est l´occasion de recueillir les infos necessaires a notre embarquement.

La plupart des bateaux s´arretent bien avant l´endroit que nous avions projeté, et ne partent que le jeudi, Quinta... Et il est vrai que la perspective de passer une journee entiere dans cette miserable petite ville ne nou ssourit guere, nou squ´attendent de fabuleuses aventures... Nous nou sapercumes assez rapidement que les principales attractions de cette ville...c´etait nous... Le soir meme, ayant assiste a une repetition de BATUCADA, en gros un ensemble de percus (d´enromes caisses aux plus petits tambourins,m et meme simples baguettes) avec danses rythmees et parfois vents, non pour jouer une melodie, mais sur deux tons pour accompagner les percus, et rentrant vers l´hotel, nous nous retournames à des crispercants: nou svimes le charmant spectacle d´une bande de lyceens-colegiens piaillant et s´agrippant au t shirt de Manou. Le lendemain, lorsque Anne So et Fred reussirent a retrouver Iona et wam grace a l´Atroupement qui s´etait forme autour de nous, la fille de la tenanciere de notre hotel nous confia: "heureusement qu' Emmanuel n´est pas la, elles l´auraient taillé en pieces, il est tellement beau"... De toutes part, on nous pressait de questions, et Iona etait appelee "Barbie"; on appelait nos prenoms dans la rue. Au Bar, on allait chercher les ingredients des Caipis rien que pour nous, et on nous faisait choisir le dvd musical... entre nous, ca fait du bien d´entendre les stones, au bout de 3semaines, et vois les bresiliens danser leur danse a deux locale, le FORRO, sur les stones, c´etait tres sympa.

debarquer dans un endroit ou le tourisme est si rare, pour un touriste, c´est tres depaysant. nou savons eu des contacts emouvants avec la fille de notre hoteliere. hotel qui n´avait pas trop des habitudes d´hotel (tele a fond des 7h du mat..., et je crois qu´il y avait des puces dans les lits)

le mercredi tot le matin nous avons passe une bonne heure pour nous fondre dans le decor, et trouver notre bateau, notre capitaine. tellement de vcent et de poussiere que, comme le feluve, nous avions pris la couleur de la terre. nous etions moins des objets de curiosite. deux choix se presentaient a nous, et nous choisimes la nuit en bateau et la capitaine sympa, plutot que le marin leve tard et peu pris au serieux par son equipage.

Nou fumes heureux d´embarquer, jeudi vers 13h, pour un voyage "sommital"... Une planche un peu souple, des sacs a dos de 20kg...nous arrivons sans trop de ridicule a bord du Vanessa, parmi des bresiliens farceurs, rigolards, des sacs de haricots, de ciment d´engrais de farine, des planches, de la glace...il y a de tout, et le voyage s´annonce, comme je le dis en des occasions choisies, ENORME...surtout lorsaue nous aurons decouvert les joies du toit, coucher de soleil, nuit... la derive lorsque le moteur fatigue, les chemins dans les nenuphars, des braises, des toches sautillante ondulantes pour demander depuis la rive l´arrete du bateau, pour des dechargements dans des anses sommaires, ou attendent des ribambelles d´enfants dont les parents sont alles acheter les planches de la maison a Xique Xique...

Commentaires

1. Le lundi 23 août 2004, 17:10 par Yap

Xique-xique comme dans gille jourdan ?

2. Le lundi 23 août 2004, 18:21 par catou

si c'est pas l'aventure, dis moi, ca y ressemble un peu …non ?

3. Le lundi 23 août 2004, 18:22 par catou

et c'est quoi, des caipis ?